Culture LoisirsNewsslide

Livre scolaire au Maroc : le Conseil de la concurrence tire la sonnette d’alarme

Le marché du livre scolaire au Maroc fait face à d’importants défis, comme le révèle un récent rapport du Conseil de la concurrence. Parmi ces préoccupations figurent la concentration élevée du marché avec quatre principaux groupes d’éditeurs détenant 53% de parts, la dépendance aux subventions publiques, et une baisse de qualité notable.

Le rapport indique que malgré un grand nombre de maisons d’édition, le marché est essentiellement dominé par quelques acteurs principaux, dont l’activité est principalement concentrée à Casablanca. En outre, la dépendance du secteur au financement public est soulignée, montrant un modèle économique reposant lourdement sur des subventions.

L’accent est également mis sur une croissance axée sur la quantité plutôt que la qualité. Les livres scolaires semblent avoir été réduits à des produits commerciaux, avec une attention moindre portée à la production intellectuelle, et des droits d’auteur représentant en moyenne seulement 8% du prix du livre.

En ce qui concerne la tarification, les prix des livres scolaires sont contrôlés par l’État et n’ont pas été ajustés depuis presque deux décennies, entraînant des problèmes de qualité tels que l’utilisation de matériaux inférieurs.

Le rapport se termine sur une note de préoccupation quant à l’énorme gaspillage de ressources associé à la production de ces manuels. Le manuel traditionnel reste le principal outil pédagogique, sans aucune intégration de technologies complémentaires comme les supports numériques.

Avec le360

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page
×