
Des réformes significatives sont prévues pour le processus d’obtention du permis de conduire, avec pour objectif principal d’assurer une évaluation objective des candidats et de mettre fin aux pratiques de corruption. Dahane Bouberd, président de l’union nationale des associations et propriétaires d’auto-écoles au Maroc, nous livre les détails.
Le permis de conduire fera l’objet de mises à jour majeures dans les mois à venir. Plusieurs changements dans le processus d’obtention de ce précieux document entreront en vigueur prochainement. L’objectif est de garantir une évaluation impartiale des connaissances et compétences des candidats tout en éradiquant les pratiques de corruption.
Dahane Bouberd explique : « La banque de questions pour l’examen théorique passera de 600 à 1 000 questions dès le début de l’année prochaine. De nombreuses questions porteront sur la sécurité routière. Une plateforme d’apprentissage à distance sera également lancée à partir du 1er janvier 2024, permettant d’évaluer les performances des candidats. »
De plus, l’épreuve pratique sera bientôt réalisée avec l’utilisation d’une voiture intelligente capable d’interagir avec son environnement. Selon Dahane, les professionnels de l’industrie ne s’opposent pas à cette innovation, mais ils dénoncent le manque d’espaces d’entraînement pour les candidats et de lieux d’examen pour le permis de conduire.
Ces nouvelles mesures visent à améliorer la qualité de la formation dispensée aux conducteurs, avec pour objectif final de réduire le nombre d’accidents sur les routes du Royaume. Dans cette optique, le Conseil du gouvernement a récemment approuvé le projet de décret n° 2.22.592, qui vise à mettre en œuvre les dispositions de la loi n° 52-05 relative au code de la route, en ce qui concerne l’enseignement de la conduite. Selon l’exécutif, ce projet répond aux besoins des professionnels de l’enseignement de la conduite en révisant les dispositions légales encadrant cette profession.
Source : le360