L’IA au coeur des débats sur la relation Consommateurs Marques

Les Marocains et l’IA … Beaucoup de méconaissance

Comment les Marocains consomment et,
plus généralement, perçoivent l’Intelligence
Artificielle (IA) ? Une récente étude
réalisée par la FNAC a jeté la lumière sur cette
question en axant son sondage sur sept principaux
aspects : la compréhension de base, l’utilisation
dans la vie quotidienne, les domaines
d’utilisation, l’impact sur la société et la vie privée
et les mesures de protection, ainsi que l’impact
sur l’avenir du travail et sa compréhension.
Ainsi, pour ce qui est de la connaissance de base
de l’IA, 70% des 6100 personnes sondées, affirment
ne pas avoir de connaissance de base, tandis
que seulement 30% indiquent avoir une telle
connaissance mais avec des niveaux variables.
Cela reflète, explique l’étude, un niveau de familiarité
limitée avec le concept IA, ses applications
et son impact dans divers domaines.
Cela se confirme quand on pose la question l’utilisation
dans la vie quotidienne. En effet, seulement
22% indiquent avoir déjà utilisé l’IA, tandis
que 78% déclarent le contraire. Il s’agit donc
d’une adoption encore trop faible de l’IA au Maroc.
Comment cette petite de Marocains partie
utilisant l’IA l’utilise ? D’après l’étude FNAC, ils
sont 37% à utiliser l’IA dans le cadre de l’enseignement
et la recherche (analyse de données,
outils d’apprentissage automatisés, assistants
virtuels, etc.), 13% dans le domaine de l’administration
(gestion des données, automatisation
des processus, détection de fraudes, etc.) et 50%
dans des domaines divers (commerce, services
financiers, médias, industrie, etc.).
Quant à l’impact sur la société, la grande majorité
des répondants (75%) estime que l’IA a un
impact négatif sur la société dans son ensemble.
« Ces réponses négatives peuvent refléter des
préoccupations concernant les implications de
l’IA, telles que le remplacement d’emplois par
l’automatisation, les problèmes éthiques, la dépendance
excessive, les menaces pour la confidentialité
des données, les risques de biais et de
discrimination algorithmiques, etc. », explique
l’étude. Que fait-on alors pour se protéger contre
ces risques ? Pas grand si l’on en croit le sondage
FNAC. En effet, d’après ce document, seulement
7% des répondants ont pris des mesures pour
protéger leur vie privée à la lumière des avancées
de l’IA contre 93% qui n’ont pris aucune disposition,
par méconnaissance des risques réels
ou par impuissance face à la complexité (supposée)
de l’IA.
La mesure du risque est, en revanche, plus
palpable pour ce qui est de l’impact de l’IA sur
les emplois : 75% des répondants se disent
conscients de cet impact contre 25% qui n’ont
pas encore eu cette conscience.

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