Domotique et maison connectée, une tendance pour les familles

Alors que les familles marocaines cherchent à concilier confort, sécurité et maîtrise des coûts énergétiques, la domotique s’installe progressivement dans les logements. Grâce à la multiplication des smartphones, des objets connectés et des solutions « clé en main », la maison connectée n’est plus un luxe réservé aux grandes résidences : elle gagne du terrain dans les appartements urbains comme dans les villas de taille moyenne.
Les équipements connectés se multiplient dans les foyers marocains. Caméras de surveillance, serrures et portails motorisés pilotables à distance, volets roulants automatisés, capteurs d’éclairage ou de consommation énergétique : la liste s’allonge d’année en année.
Certains modules Wi-Fi ou Bluetooth sont désormais accessibles pour quelques centaines de dirhams. Le relais domotique Shelly Plus 2PM, par exemple, est vendu autour de 750 DH. Des plateformes comme askhome.ma confirment que les applications disponibles couvrent déjà l’éclairage, la climatisation, l’arrosage automatique et même la sonorisation.
Les grandes villes marocaines – Casablanca, Rabat ou Marrakech – sont à l’avant-garde de cette transition technologique, mais la tendance gagne les villes de taille moyenne comme Tanger, Fès ou Meknès. De nouveaux show-rooms et intégrateurs spécialisés proposent des solutions personnalisées pour chaque budget.
La domotique est avant tout un gage de confort : verrouiller la maison, activer les lumières ou surveiller son domicile à distance apporte une réelle sérénité. Sur le plan énergétique, la gestion automatique des appareils selon les heures d’ensoleillement permet de réduire les factures d’électricité.
Entrer dans la domotique ne demande plus des sommes extravagantes. Un kit de base pour la sécurité et l’éclairage connecté coûte entre 3 000 DH et 5 000 DH, tandis qu’une installation complète, incluant chauffage, stores, portails et pilotage centralisé, peut dépasser 20 000 DH.
Les familles à revenu moyen restent prudentes face à ce coût, d’autant que la qualité du réseau Internet demeure variable. Les zones périphériques ou rurales accusent un retard dans la connectivité, limitant parfois l’usage des dispositifs intelligents.
De nombreuses entreprises marocaines proposent désormais des prestations d’installation et de maintenance clé en main, mais les obstacles techniques persistent. Les protocoles de communication ne sont pas toujours compatibles, les garanties sont parfois courtes, et la cybersécurité devient un enjeu crucial. Dans les logements anciens, l’intégration d’équipements connectés nécessite souvent des travaux, ce qui renchérit la facture globale.