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Électromobilité : les nouveaux métiers qui transforment la formation au Maroc

Avec l’implantation d’une usine géante de batteries électriques à Kénitra et l’essor de la mobilité verte, le Maroc se prépare à une nouvelle ère industrielle. Ces mutations exigent des compétences inédites dans la chimie, la robotique, l’électronique et la logistique, poussant les acteurs de la formation à repenser leurs programmes.

L’industrie marocaine se transforme à grande vitesse. Le lancement du projet de gigafactory de batteries à Kénitra symbolise cette transition vers une économie bas‑carbone. Mais cette avancée technologique pose un défi immédiat : la disponibilité de compétences locales adaptées aux nouveaux métiers de l’électromobilité.

Les autorités en sont conscientes. Les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle travaillent avec les industriels pour définir de nouvelles filières, couvrant la maintenance électrique, la chimie des matériaux, la gestion énergétique et la conception électronique.

L’OFPPT ( Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail) a annoncé la création de modules spécialisés autour de la mobilité durable et des énergies nouvelles, notamment dans les ISTA de Casablanca, Tanger et Meknès. Les programmes intégreront des cours pratiques sur la conception et l’entretien des véhicules électriques.

Cette adaptation illustre une volonté stratégique : former sur place les talents nécessaires à la souveraineté industrielle. Selon des estimations sectorielles, plusieurs milliers d’emplois directs et indirects seront créés d’ici 2027 dans la chaîne liée aux batteries et composants électriques.

Les universités s’engagent dans la recherche appliquée. Des laboratoires dédiés au stockage d’énergie et à la mobilité intelligente émergent, avec des partenariats internationaux pour le transfert de savoir‑faire.

Les écoles d’ingénieurs et instituts privés lancent des mastères en transition énergétique, électrotechnique et data industrielle, répondant à la demande croissante des entreprises de l’auto et des renouvelables.

La montée en puissance de l’électromobilité ouvre ainsi un nouveau chapitre pour la jeunesse marocaine : un marché de l’emploi plus technologique, plus qualifié et tourné vers l’avenir.

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