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Sécurité alimentaire: le Maroc, un acteur de premier rang

Le Maroc s’est positionné comme un acteur de premier plan dans la recherche de la souveraineté alimentaire en Afrique, en apportant un soutien multiforme, une expertise partagée, et en promouvant la science et l’innovation. La sécurité alimentaire est une priorité nationale pour le Maroc, considérée comme un vecteur de développement, de paix et de stabilité, et occupant une place centrale dans la coopération avec les pays africains.

Selon la FAO, l’Afrique est le continent le plus touché par l’insécurité alimentaire dans le monde. Conscient de cette réalité, le Maroc s’investit de plus en plus pour faire face à cette situation préoccupante, exacerbée par les changements climatiques et les conflits qui ont lourdement impacté plusieurs régions du continent.

Lors de la 43e session de la Conférence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le ministre ivoirien de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, a souligné l’importance de la coopération régionale pour relever ensemble les défis alimentaires de l’Afrique. Il a salué les efforts remarquables fournis par le Maroc et son engagement permanent dans les questions africaines. Il a également mis en avant le rôle majeur du groupe OCP, premier producteur mondial d’engrais phosphatés, qui fournit 70% des engrais en Afrique. Le groupe prévoit de vendre 4 millions de tonnes d’engrais sur le continent en 2023 et de mettre en place un programme global comprenant la formation des agriculteurs en collaboration avec des donateurs multilatéraux.

Le Maroc a également fourni d’importantes quantités d’engrais aux petits exploitants des pays subsahariens, une partie gratuitement et une autre à prix réduit, pour garantir de bonnes récoltes. Le modèle marocain en matière de développement agricole, basé sur la recherche et la technologie, a été salué pour sa contribution à la sécurité alimentaire.

Le ministre burkinabè de l’Agriculture et de l’Élevage, Ismael Sombié, a souligné l’engagement du Maroc, sous le leadership du roi Mohammed VI, à collaborer et à accompagner les pays africains dans le domaine de l’agriculture. Le Maroc est actif à plusieurs niveaux, de l’accès à la résilience en passant par la formation.

Plusieurs pays africains, dont le Burkina Faso, ont bénéficié d’une formation de qualité dispensée par les experts du Centre de formation agricole de Meknès et de la Mutuelle agricole marocaine d’assurances (MAMDA). Cette formation permet une lutte efficace contre les risques agricoles et favorise l’investissement dans le secteur pour promouvoir sa transformation.

Le Maroc a réalisé des avancées notables dans le domaine agricole grâce à la mise en œuvre du Plan « Maroc Vert » et de la stratégie « Génération Green ». Le secteur agricole est devenu le principal pourvoyeur d’emplois, contribuant à près de 38% de l’emploi total au Maroc.

Le Salon international de l’Agriculture du Maroc, une plateforme d’échange, attire plus de 110 pays qui viennent s’inspirer de l’expérience marocaine en matière de transformation structurelle de leur économie basée sur l’agriculture. Ce salon permet de promouvoir la transformation économique et attire les investissements.

En marge de sa participation à la 43e session de la FAO, le ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a rencontré ses homologues du Ghana et de la Guinée équatoriale, qui ont exprimé leur soutien aux efforts du Maroc en matière de développement agricole en Afrique et leur volonté de renforcer la coopération bilatérale.

Le ministre espagnol de l’Agriculture, Luis Planas, a déclaré que le Maroc, l’un des pays les plus développés en Afrique, peut jouer un rôle central dans l’éradication de la faim et de la malnutrition sur le continent.

Le Maroc a également été élu pour la troisième année consécutive comme coordonnateur du Groupe Africain au Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial (PAM), renforçant ainsi son engagement envers la cause humanitaire de l’organisation et les intérêts du continent.

En tant que porte-parole des pays africains et de leurs intérêts, le Maroc aspire à renforcer le développement de la région, à réduire sa dépendance et à promouvoir une dynamique économique locale positive.

avec MAP

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