FMI/Maroc : A quoi sert la la ligne de précaution et de liquidité?
Le gouvernement ne compte pas abandonner l’option ouverte avec le FMI d’utiliser la LPL (ligne de précaution et liquidité). Un accord dans ce sens vient d’être entériné entre le Fonds et le Maroc. Cette LPL pour rappel est une sorte de facilité de caisse accordée par le Fonds Monétaire International aux Etats. Sauf qu’à la différence des facilités bancaires classiques celle-ci engendre des intérêts même sans être utilisée.
D’ailleurs, à ce propos, le Maroc n’a jamais tiré sur la LPL du FMI depuis le premier accord passé en 2012, sous le gouvernement Benkirane.
L’évolution des montants accordés permet par ailleurs de voir l’effort fourni par le pays pour assainir ses finances et maîtriser son budget. Ainsi, la LPL actuelle qui s’étend sur 2 ans a pour montant 3,4 milliards de dollars. La première (de 2012) portait sur 6,21 milliards. Cela quand la deuxième, contractée en 2014, portait sur 5 milliards de dollars.
A part le coût financier de cette ligne inutilisée, l’autre travers est qu’elle donne un droit de regard au FMI sur les choix budgétaires et économiques du pays.
Ne peut-on pas s’en passer?