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Rififi à la CGEM, Mezouar en disgrâce?!

Le bruit courrait depuis plusieurs semaines d’un remue-ménage à la CGEM, notamment depuis l’écartement de Neila Tazi de la Chambre des Conseillers, poste qu’elle a perdu automatiquement après avoir été écarté de la vice-présidence de la CGEM.

Ce bruit est aujourd’hui confirmé par la démission d’un autre vice-président, un poids lourd cette fois: Ahmed Rahhou.

Après le magazine Economie&Entreprises qui consacre 5 pages d’analyse à cette actu’ dans son dernier numéro, Tel Quel se saisit de l’info en expliquant que parmi les raisons à ce départ surprise: l’éviction de Neila Tazi mais aussi (et peut être surtout)  « l’influence grandissante du président du groupe parlementaire Abdelilah Hifdi au sein du patronat ».

En effet, personnage clé de la CGEM depuis une décennie, mais resté dans l’ombre, Hifdi semble aujourd’hui, plus que jamais, décidé à prendre les devants, et pourquoi pas récupérer la présidence de la CGEM en bonne et due forme? Des sources évoquent une autre piste: « un remplacement de Mezouar par Hammad Kessal, provoqué par le terrible Hifdi ». Kessal n’a jamais en effet caché son ambition de prendre la tête de la centrale patronale…

En tout cas, ce qui est certain, est que Mezouar doit son élection à la tête de la CGEM à ce pro’ de la politique et des montages électoraux.

Mais, que reprocherait un banquier on ne peut plus lisse et conciliant comme Rahhou au politicien chevronné qu’est Hifdi? Est-il aussi impossible qu’il puisse travailler ensemble, sous la présidence d’un maestro du compromis comme Mezouar?

Ces turbulences patronales ne révèlent en tout cas qu’une partie de ce qui ne va pas à la CGEM. La suite risque d’être plus étonnante encore.

 

 

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