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Croissance: la Banque Mondiale prévoit une petite performance pour le Maroc en 2021

Après une rebond extraordinaire en 2021 avec 7,4% de croissance du PIB, l’économie marocaine devra enregistrer un repli aussi spectaculaire pour afficher une petite croissance de 1,1%. C’est en tout cas la prévision retenue par la Banque Mondiale pour notre pays. Pour cause, « les effets conjugués de la sécheresse et de la guerre en Ukraine l’emportant sur la timide reprise du secteur des services », explique la Banque dans la son dernier rapport sur « Les perspectives de l’économie mondiale ».

Pour 2023, l’institution de Bretton Woods se montre plus optimiste en anticipant un taux de croissance de 4,3%.

Globalement au niveau du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le rapport indique que la région devrait connaître une croissance de 5,3% en 2022, soit le rythme le plus rapide depuis une décennie qui s’explique principalement par les gains réalisés par les pays exportateurs de pétrole.

La Banque mondiale indique que cette croissance « masque des situations très hétérogènes et une tendance à la baisse, avec un brusque ralentissement attendu en 2023 et 2024 dans toute la région. »

Le rebond actuel est principalement imputable à la forte croissance des pays exportateurs de pétrole, stimulée par la hausse de leurs recettes, et à la régression généralisée des effets néfastes de la pandémie dans les pays largement vaccinés, explique le document.

Ainsi, les économies du Conseil de coopération du golfe (CCG) devraient croitre de 5,9 % en 2022, c’est-à-dire 1,2 point de pourcentage de plus que la prévision du de but d’année.

Du coté des importateurs de pétrole, le fragile rebond a été compromis par la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie, le renchérissement du crédit et l’affaiblissement de la demande extérieure. Les séquelles de la pandémie, en termes de pertes d’emplois et d’endettement, sont toujours présentes.

La croissance des importateurs de pétrole devrait augmenter de 4,1% en 2022, soit une révision à la baisse de 0,5% de pourcentage, avant de s’accélérer à 4,4% en 2023.

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