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Covid-19/Communication: l’explosion du digital confirmée

Durant la crise du Covid-19, la communication digitale a été le recours privilégié pour plusieurs communicateurs. En conséquence, de nouvelles stratégies se dessinent pour les marques autour du développement des usages digitaux des consommateurs.Depuis les premiers jours du confinement, beaucoup de marques ont décidé de tout arrêter. Au lieu de freiner leurs investissements publicitaires, d’autres, ont opté pour le digital. Ce choix s’explique par deux raisons principales. « Chercher le consommateur là où il est et communiquer à moindre coût », explique Fatine Tahri, responsable média chez Impact Communication.Koutoubia Immobilier fait partie de la liste. Habituée à passer ses messages publicitaires via des annonces sur la télévision, la radio, la presse écrite et l’affichage, Koutoubia Immobilier a choisi de revoir sa stratégie et communiquer exclusivement via les canaux digitaux.  Yassine Fouad, Directeur de Communication du groupe, explique ce choix par la volonté de la marque de toucher une masse, la plus large possible.Autre motivation:  l’engouement des consommateurs pour le digital.En effet, «pendant le confinement, les marocains passent plus de temps connectés sur les réseaux sociaux et sur les contenus digitalisés. Nous avons donc décidé d’adapter notre communication à ce canal. Surtout que les consommateurs intéressés par l’achat d’un bien ont aujourd’hui l’opportunité de chercher les produits sur le web, de benchmarker entre les offres… avant de passer à l’acte. On ne voulait pas rater l’occasion pour fournir toute l’information nécessaire sur nos produits et axer le message sur l’image de marque plutôt que sur les ventes », poursuit Fouad.Dans la grande distribution, les exemples ne manquent pas. Kitea, Mr Bricolage, Electroplanet, Marjane,…les marques ont investi le web. Elles ont baissé certes leurs investissements marketing pendant les premiers mois de la crise sans pour autant suspendre l’ensemble des investissements publicitaires.Même tempo chez les professionnels de l’agroalimentaire tels que Oulmès, Ain Saiss, Amoud…Annonces sponsorisées via les réseaux sociaux ou annonces publicitaires chez certains médias numériques, chaque entreprise a sa propre recette.Mais les messages sont particulièrement les mêmes : vente en ligne et livraison à domicile avec respect de mesures de sécurité.Cependant, une minorité de marques ont pris le risque en essayant d’ajuster au mieux leurs investissements tout en ayant une approche multi-canale. C’est le cas notamment du secteur bancaire ou encore des télécoms. Inwi par exemple a opté pour un mix de canaux. Sur 2M, les webs séries inwi ont pu séduire plus 3 millions de téléspectateurs quotidiennement et les capsules « Lahdat Dir iddik », chacune, a enregistré une audience de plus de 9 millions de téléspectateurs. Sur le digital, «le contenu diffusé a pu, totaliser plus de 40 millions de vues depuis le début du confinement sanitaire», d’après les estimations de la marque.Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain et annoncer la fin de la partie avec la victoire du tout-digital ?«Le digital a certes de l’avenir, mais on recommande d’être vigilants pour ne pas tomber dans l’excès », conseille un expert de chez l’agence Mass Media. «Il ne faudrait pas que l’effet contraire prenne le pas sur l’effet positif. D’où l’intérêt de revoir ses stratégies et opter pour un mix raisonnable entre les différents canaux de communication », préconise-t-il. Voilà qui serait sage.

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