PESTICIDES ... LA VÉRITÉ SUR UN POISON LÉGAL!

Édito … APRÈS LE COVID, LES PESTICIDES?

Est-ce que la vie d’un Européen vaut, aux yeux des autorités marocaines, plus que la vie d’un national ? Cette question, plusieurs leur arriverait de se la poser, et pas que des citoyens lambda. La réponse est bien évidemment par la négative et on n’en a la preuve irréfutable : la très haute attention accordée à la santé de tous les Marocains pendant la crise du Covid-19, la récente campagne de vaccination, sans parler du chantier gigantesque de généralisation de la couverture médicale. Ainsi, le Maroc est aujourd’hui cité en modèle mondial en matière d’accès au vaccin, devançant des puissances industrielles telles que l’Allemagne (et ce n’est pas une blague). Le Maroc a déjà importé 8 millions de doses, quand nos voisins, à
qui on a l’habitude de nous comparer, quémandent des lots de quelques milliers de dosettes (sans les obtenir !). Le tableau est alors clair : la santé des individus au Maroc est une priorité pour l’Etat et il en a les moyens.
Cela étant précisé, une autre question, tout aussi grave, reste toutefois posée : pourquoi donc le contrôle des aliments (fruits et légumes notamment) à l’export est plus rigoureux que le circuit de distribution local ? Pourquoi le Maroc accepte-t-il sur son territoire des pesticides bannis sur leur pays d’origine européens ?
En effet, les constats qu’a permis de dresser notre dossier sur les pesticides sont pour le moins alarmants : la majorité de ce qu’on mange échappe au contrôle sanitaire officiel ; une grande partie des pesticides commercialisés au Maroc y échappe également. Il n’y a pas besoin de faire un dessin, nos vies sont en effet en danger permanent.
Qui faut-il blâmer ? L’Onssa, le ministère de l’Agriculture, de la Santé ou la mentalité d’un consommateur qui n’accorde que trop peu d’importance à la traçabilité ?
La responsabilité est certainement partagée, à la mesure des moyens d’intervention de chacun.
Mais, plus important que le procès, la prise de conscience de la gravité de la situation et de l’urgence d’agir. Car la vie d’un Marocain ne vaut pas moins que celle d’un Européen…

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